huitième

A force d'oublier d'établir des liens entre les différents éléments de sa connaissance, la pensée scientifique perd contact avec la réalité.
Elle se coupe de l'essence même de la vie.

Les liens sont le ciment de la vie. Sans eux, rien ne prendrait forme.
Ils sont la trame du tissu vivant. Ils sont l'essentiel.



Or la clé du mystère est cachée dans le vide, dans l'espace qui relie les éléments, dans les liens et les interactions qui animent le monde.
Dans le silence, dans l'entre deux.

L'essentiel n'est pas visible, il se devine, il se sent, il s'éprouve.



Le premier pas...
... apporter une interprétation au chaos le rend plus compréhensible, plus acceptable.
Trouver une "Raison" à l'insensé crée un espoir … découvrir un chemin pour sortir du tourment ou d'une épreuve endurée nous donne la sécurité que la vie n'est pas vaine, qu'elle servira à quelque chose ou à quelqu'un.
Mais cette "Raison" est aussi un besoin
de tout contrôler, et la cause de la rigidité du corps et de la pensée.
Il est donc utile d'apprendre à vivre avec fluidité, à faire confiance, à faire de la "Raison" un outil dans notre vie et non pas le sens de la vie.

Le deuxième pas ...
Ne dit pas que le plaisir est bon ni mauvaise la douleur,
regarde tranquillement la vie en tant que spectateur

... le troisiéme pas, c'est à toi.

septième

C'est précisément ces temps vides de mots qui ouvrent la voie vers les couches plus profondes de l'être.


Il faut alors oser affronter le vide, arrêter d'occuper le temps et l'espace avec des idées et des concepts, abandonner la défense du bavardage, laisser surgir l'émotion, accepter la vulnérabilité.

***

Prendre pleinement conscience de son corps permet de court-circuiter la domination de la pensée et du discours.



L'acte est "méditatif", dans le sens où il focalise l'attention, apaise l'activité du mental et libère un espace pour ressentir les manifestations physiques de l'émotion ... prendre le temps d'être, de sentir, de ressentir simplement.



L'enjeu est alors de continuer à éviter les pièges de la pensée, toujours prête à expliquer, à démontrer, à théoriser.




Une certaine douceur s'installe
au même temps que la confiance et la fluidité.


sixième

L'importance n'était pas ce que nous attendions de la vie, mais ce que nous apportions à la vie.
Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s'imaginer que c'était à nous de donner un sens à la vie à chaque jour et à chaque heure.

Nous devrions être le changement que nous souhaitions voir dans le monde.




La société c'est nous.
Il y a fort à parier que, le jour où chacun de nous précisera son intention à l'égard de la vie,
que nous tenterons d'agir en cohérence
avec cette intention
et que nous déciderons d'assumer
notre responsabilité,
le monde changera,
les sociétés se transformeront en profondeur,
la civilisation moderne paraîtra démodée.


cinquième


La jouissance du présent
ne cesse d'étoffer le temps.
Adoucissons-nous. Soyons disponibles.




Je crois profondément en la présence d'un esprit d'amour qui nous habite. C'est ma demeure, J'en jouis à tout instant.

quatrième


Dans la création l’homme découvre le divin en lui-même, par son degré de liberté.